A Bâle… au XVIIIe (0499-3)
- français
- 1951-11-16
- Dauer: 00:01:18
Beschreibung
Communiqué :
Une nouvelle curiosité bâloise : le “Kirschgarten”, le plus complet et le plus vivant musée du XVIIIe siècle que la Suisse possède.
Commentaire :
Le “Kirschgarten” : Est-il à Bâle vestige plus vivant du patriciat du XVIIIème siècle que cette maison, hantée d’histoire de la cave jusqu’aux combles ? Les fantômes de ceux qui ont habité cette demeure nous ont réservé l’accueil le plus talon rouge. Ils se sont même disputé l’honneur de nous faire faire le tour du propriétaire. / La table dressée de fine porcelaine attend le bon plaisir des hôtes du lieu. Que ne descendent-ils de leurs cadres dorés ? / Le maître de céans ne vient-il pas de quitter son écritoire / à l’appel de la pendule et des effluves alléchantes échappées de la cuisine ? / Non, les ombres sont contemporaines et la maison patricienne du Kirschgarten s’est changée en l’un des plus somptueux musées consacrés au XVIIIe siècle. / Résignés, les miroirs Louis XVI ne réfléchissent plus que costumes-tailleurs et complets-vestons... les sobres cannelures, les meubles aux lignes gracieuses ne nous prennent plus au mirage de leur théâtre d’ombres. Une mélodie toujours jeune s’élève, réveillant un passé fastueux, et nous berçant dans un rêve où nous serions l’hôte choyé de quelque grand bourgeois de Bâle, au Dix-huitième. /
Communiqué_0499.pdf
Une nouvelle curiosité bâloise : le “Kirschgarten”, le plus complet et le plus vivant musée du XVIIIe siècle que la Suisse possède.
Commentaire :
Le “Kirschgarten” : Est-il à Bâle vestige plus vivant du patriciat du XVIIIème siècle que cette maison, hantée d’histoire de la cave jusqu’aux combles ? Les fantômes de ceux qui ont habité cette demeure nous ont réservé l’accueil le plus talon rouge. Ils se sont même disputé l’honneur de nous faire faire le tour du propriétaire. / La table dressée de fine porcelaine attend le bon plaisir des hôtes du lieu. Que ne descendent-ils de leurs cadres dorés ? / Le maître de céans ne vient-il pas de quitter son écritoire / à l’appel de la pendule et des effluves alléchantes échappées de la cuisine ? / Non, les ombres sont contemporaines et la maison patricienne du Kirschgarten s’est changée en l’un des plus somptueux musées consacrés au XVIIIe siècle. / Résignés, les miroirs Louis XVI ne réfléchissent plus que costumes-tailleurs et complets-vestons... les sobres cannelures, les meubles aux lignes gracieuses ne nous prennent plus au mirage de leur théâtre d’ombres. Une mélodie toujours jeune s’élève, réveillant un passé fastueux, et nous berçant dans un rêve où nous serions l’hôte choyé de quelque grand bourgeois de Bâle, au Dix-huitième. /
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