Cartographie (0541-4)
- Französisch
- 1952-09-26
- Dauer: 00:03:27
Beschreibung
Communiqué :
Peu de personne connaissent les mille détails de l’activité passionnante de nos cartographes. Notre court métrage révèle quelques-uns des secrets de la cartographie suisse.
Commentaire :
A l’exposition jubilaire d’un institut cartographique suisse, comment ne pas trouver l’effigie du Général Dufour, voisinant avec la carte à hachures qui porte son nom, et celle de son successeur Hermann Siegfried, pionnier des courbes de niveau. / La physionomie de nos montagnes a déjà été rendue de manière éclatante il y a 50 ans par Hermann Kummerly dans sa célèbre carte murale scolaire. / Quant aux cartes modernes, voici comment elles prennent naissance. Nous survolons la région du Cervin à bord d’un avion de mensuration du service topographique fédéral. / Une énorme caméra occupe le fond de la carlingue : la trappe glisse sous sa bombe pacifique. / L’opérateur a sous ses yeux le paysage de Zermatt comme une carte étalée. De chaque secteur de terrain, l’appareil prend deux vues. / Les montagnes qui s’enfuient au-dessous de nous seront fixées sur de doubles images stéréoscopiques se complétant l’une l’autre que l’on observera en relief dans les laboratoires du service à Berne grâce à l’Autographe ou Restituteur qui scrute les épreuves au moyen d’un point optique, ce qui demande beaucoup de délicatesse et de doigté. / De cette manière, les erreurs de perspective commises par la photo sont corrigées par l’optique et le tout est reporté sur un plan où nous trouvons précisément les éléments de la carte. / Pourtant, la photographie seule ne suffit pas. / Ici, le sentier s’enfonce dans la forêt. / Seule une équipe de mensuration envoyée sur place peut, par la triangulation, fournir, dans ce cas comme dans d’autres, des données exactes. / Enfin, le dessinateur possède tous les éléments de son travail minutieux. / La carte définitive prend naissance, avec ses innombrables détails, ses cours d’eau, ses maisons dont pas une ne doit manquer. / Même le relief de la région, qui donne à la carte toute sa plastique, est peint à la main. / Et sans relâche / l’appareil géant de reproduction entre en action pour fournir aux peintres et aux dessinateurs de nouvelles données. / Tout ce qui sur la carte n’est pas surface teintée doit être gravé à la main, avec des soins infinis, sur le cuivre. / Après des semaines et des mois, on en arrive enfin à ceci : une nouvelle carte en quatre couleurs sort de presse, un nouveau chef-d’œuvre de notre art topographique déjà riche de tradition qui nous offre, avec une incomparable précision, une image fidèle de notre pays.
Communiqué_0541.pdf
Peu de personne connaissent les mille détails de l’activité passionnante de nos cartographes. Notre court métrage révèle quelques-uns des secrets de la cartographie suisse.
Commentaire :
A l’exposition jubilaire d’un institut cartographique suisse, comment ne pas trouver l’effigie du Général Dufour, voisinant avec la carte à hachures qui porte son nom, et celle de son successeur Hermann Siegfried, pionnier des courbes de niveau. / La physionomie de nos montagnes a déjà été rendue de manière éclatante il y a 50 ans par Hermann Kummerly dans sa célèbre carte murale scolaire. / Quant aux cartes modernes, voici comment elles prennent naissance. Nous survolons la région du Cervin à bord d’un avion de mensuration du service topographique fédéral. / Une énorme caméra occupe le fond de la carlingue : la trappe glisse sous sa bombe pacifique. / L’opérateur a sous ses yeux le paysage de Zermatt comme une carte étalée. De chaque secteur de terrain, l’appareil prend deux vues. / Les montagnes qui s’enfuient au-dessous de nous seront fixées sur de doubles images stéréoscopiques se complétant l’une l’autre que l’on observera en relief dans les laboratoires du service à Berne grâce à l’Autographe ou Restituteur qui scrute les épreuves au moyen d’un point optique, ce qui demande beaucoup de délicatesse et de doigté. / De cette manière, les erreurs de perspective commises par la photo sont corrigées par l’optique et le tout est reporté sur un plan où nous trouvons précisément les éléments de la carte. / Pourtant, la photographie seule ne suffit pas. / Ici, le sentier s’enfonce dans la forêt. / Seule une équipe de mensuration envoyée sur place peut, par la triangulation, fournir, dans ce cas comme dans d’autres, des données exactes. / Enfin, le dessinateur possède tous les éléments de son travail minutieux. / La carte définitive prend naissance, avec ses innombrables détails, ses cours d’eau, ses maisons dont pas une ne doit manquer. / Même le relief de la région, qui donne à la carte toute sa plastique, est peint à la main. / Et sans relâche / l’appareil géant de reproduction entre en action pour fournir aux peintres et aux dessinateurs de nouvelles données. / Tout ce qui sur la carte n’est pas surface teintée doit être gravé à la main, avec des soins infinis, sur le cuivre. / Après des semaines et des mois, on en arrive enfin à ceci : une nouvelle carte en quatre couleurs sort de presse, un nouveau chef-d’œuvre de notre art topographique déjà riche de tradition qui nous offre, avec une incomparable précision, une image fidèle de notre pays.
Communiqué_0541.pdf
Dieses Dokument wurde mit der Unterstützung von Memoriav erhalten.
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