Une plantation suisse en Afrique orientale (1315-2)

  • français
  • 1968-06-07
  • Dauer: 00:01:36

Beschreibung

Communiqué :
Non loin de Dar-es-Salaam, le Ciné-Journal suisse observe la transformation du sisal en fibres et cordes prêtes à l’exportation. Il s’agit d’une des dernières plantations non encore nationalisées en Tanzanie, où le capital suisse a créé une coopérative qui représente, en fait, une forme efficace d’aide technique au tiers-monde.

Commentaire :
Nous sommes ici en Afrique orientale, au bord de l’Océan indien, et ce port que vous voyez est Dar-es-Salaam, la capitale de la Tanzanie, le pays du sisal. / Quelques-unes des plus belles plantations se trouvent entre les mains de suisses. Leurs propriétés vont être nationalisées, comme toutes les autres, de sorte que nul ne peut dire ce que deviendra, dans ce pays, la culture de l’agave, matière première du sisal… / Cet agave dont on fait une boisson – le pulque – au Mexique, et dont on tire ici les fibres du sisal… cette plantation se trouve à 150 km à l’intérieur des terres. / Le patron, Emil Roost, de Elgg près de Winterthour. Il dirige une petite troupe de 4 Suisses et de 350 Tanzaniens. L’effort de nos compatriotes n’aura pas été vain, leur travail, leur mise première de capitaux aura permis à ces contrées sous-développées de mettre sur pieds une coopérative indigène qui sera on l’espère capable de coordonner toute la production régionale. / Ces fibres de sisal servira à faire des brosses, des liens agricoles, de la ficelle ou de la corde. / Dans ce pays si pauvre, le sisal représente la principale matière d’exportation. Des bateaux l’amèneront d’ici partout dans le monde.. ! /

Communiqué_1315.pdf
Dieses Dokument wurde mit der Unterstützung von Memoriav erhalten.
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