Un centre suisse à Dar-es-Salaam (1318-2)

Communiqué :
La “Maison du Progrès” de Msimbasi est le centre social le plus important de Dar-es-Salaam et de la Tanzanie toute entière. Son existence est due à une initiative du Mouvement suisse des ouvriers et employés catholiques. Grâce aux nombreux dons qui continuent à affluer de Suisse, grâce surtout au dévouement quotidien d’une poignée de missionnaires et de leurs assistantes, le rôle de ce centre dans la vie culturelle de l’Afrique orientale indépendante croît sans cesse. Les cours du soir pour adultes et l’école ménagère comptent parmi les réalisations les plus importantes de la mission, exemple concret d’une aide suisse non-gouvernementale au tiers-monde.

Commentaire :
A Dar-es-Salaam, capitale de la Tanzanie les capucins fêtent le centenaire de l’installation de leur mission dans cette partie de l’Afrique orientale. / Depuis 1962, la population dispose du plus grand centre social de Tanzanie. / C’est un prêtre St-Gallois, le Père Lukas Gaemperle qui est l’animateur infatigable de ce centre, lui-même placé sous l’obédience de l’Archevêque de Dar-es-Salaam, Mgr. Edgar Maranta, un Grison. La Tanzanie est en pleine mutation, un nouvel ordre social est en train de se substituer au mode de vie archaïque de l’Afrique primitive. Plus un jeune pays en voie de développement est soumis à des influences idéologiques étrangères, plus il est important qu’il puisse s’y soustraire à l’aide d’établissements de formation et de culture capables de façonner des hommes conscients de leur responsabilité. / La machine à écrire est un des moyens qui permet d’accéder à la société de consommation. Les cours du soir pour adultes sont donnés non seulement en anglais, mais aussi dans l’idiome local le swaheli. / Ce Centre de Msimbasi doit son existence à l’initiative du mouvement suisse des ouvriers et des employés catholiques. Des dons anonymes continuent d’affluer afin de permettre une plus grande extension. Cette réalisation souligne le caractère particulier de l’Aide suisse à l’étranger, en effet, 90% de celle-ci sont dus à des prestations privées. Ce qui pour nous semble être une constatation très importante n’en est heureusement pas une pour ces hommes et ces femmes qui, simplement, sans phrases, nous sont reconnaissants, surtout pour les générations futures. /

Communiqué_1318.pdf