Les premiers “soldats-grenouilles” de l’armée (1378-3)

Communiqué :
Le titre de “nageurs de combat” a été décerné aux 25 recrues de l’école de génie de Brugg qui ont passé avec succès tous les tests après un entraînement intensif prévu dans la formation des nouvelles unités de l’élite. Une mission à accomplir dans le lit de l’Aare, combinant la mobilité et la rapidité des hélicoptères avec l’efficacité d’un travail de sape subaquatique, démontre l’étendue et l’importance des tâches incombant à ces athlétiques sapeurs.

Commentaire :
Un appareil à double bonbonne d’air comprimé, un pistolet, un émetteur radio voilà ce qui figure dans l’équipement standard de nos unités de nageurs de combat fraîchement constituées. / A Brugg, au terme de la 235ème école de recrue du Génie, les 25 superathlètes qui ont suivi un entraînement remarquable et intensif d’hommes-grenouilles sont présentés au public. / Les candidats à ce nouveau corps de troupe doivent être en possession du brevet de la Société suisse de sauvetage. Puis, les recrues subissent un entraînement de base en bassin, conjointement avec des cours théoriques de physiologie, de médecine, d’interventions en cas de catastrophes naturelles, de technique de combat subaquatique et enfin des cours de conduite de véhicules marins. / Il est prévu qu’à chaque régiment du génie soit adjointe une unité d’hommes-grenouilles. / Les installations utilisées à Brugg ne sont pas encore adaptées complètement à ce genre de spécialité. Les conditions d’interventions de ces nageurs de combat en cas de conflit réel sont naturellement beaucoup plus diverses. / En cas d’accident ; par exemple, remontée trop rapide d’un plongeur qui a atteint une grande profondeur, une unité solitaire spéciale est prête à intervenir. L’embolie gazeuse peut être combattue efficacement en plaçant le plongeur dans un caisson de décompression. / Les exercices finals en eau libre, ici dans l’Aar, montrent quelles sont les prestations demandées aux commandos d’hommes-grenouilles. Par exemple, celle de sauter de 5 à 7 mètres du haut d’un hélicoptère et faire sauter une installation située sous l’eau. On emploie des mèches qui ne craignent pas l’humidité. C’est finalement au moment de l’explosion que l’on pourra constater si tout a été préparé avec succès. /

Communiqué_1378.pdf